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Dans ma famille, la musique a toujours été un élément important, plus qu'importante, elle m’a même construit et permis d’évoluer. Elle m’a permis de grandir et de comprendre certaines choses, de m’améliorer aussi, que ce soit en langue évidemment, mais aussi en réflexion et en compréhension des choses. C’est un lien qui me tient à cœur et que j’aimerais partager avec vous, lecteurs de Citywish. Aujourd’hui, je souhaite donc vous faire découvrir deux titres que j’affectionne et qui, selon moi, ont un lien fort avec un style que j’affectionne tout particulièrement, vous l’avez lu dans le titre : Nina Simone et Amy Winehouse.
Avec ce premier titre, bienvenue dans le royaume du Soûl et du noir. Amy Winehouse, ou pour moi, la Dame en noir, était l’une des reines de ce courant, car on dira ce qu’on veut de ce titre, mais Back To Black reste du jazz. Les cuivres et les Cordes qui dansent, une voix grave et somptueuse accompagnée de paroles tellement bien écrites qu’elle ne passerait pas inaperçu au plus convaincu des aficionados. On passe rapidement d’un jazz dansant à un jazz presque Blues, assez mélancolique, toujours dans cet esprit cabaret américain des années 60’.
Si ça ce n’est pas du jazz ! Désespoir, haine et colère, dans des tons Jazzy Soûl qui font danser inéluctablement le corps ! On vibre, on sent la musique, et nos oreilles s’extasient enfin dans une cacophonie de la voix de femme enragée et désemparée !
Malgré tout, on reste souvent dans une Soûl assez actuelle qui parfois peut un peu faire mal aux amateurs du genre, car c’est toujours dans une pop' un peu américanisée que c’est lancé Winehouse, et étant de cette époque compliquée pour la musique, il y a quelques relents de ce courant qui peuvent effarer certains connaisseurs.
Néanmoins elle restera toujours dans nos cœur une Soûl Girl grandiose, une parolière au talent énorme, et une désespérée d’un sombre alléchant.
Nina Simone, ou comment définir le jazz dans l’air contemporain (avec Louis Armstrong et Ray Charles, ...). Une grande femme du jazz, amoureuse de la France et amoureuse du talent.
Elle l’embrassera longtemps, deviendra une icône, un modèle, et mourra au rang de Star du genre, telle une reine, une grandiose reine. On redécouvre ses titres, comme Feeling Good, dans L’EXCELLENTE reprise de Muse par exemple.
Et d’ailleurs, avant de lire la suite, il faudra absolument écouter les deux versions, conseil de passionné !
"It's a new dawn
It's a new day
It's a new life
For me
It's a new dawn"
Parole ! Oh belles paroles. Il y a dans ce titre des sentiments distingués qui font part d’une envie de voir, de sentir et de partager la vie, mais aussi une puissance vocale gargantuesque qu’on ne retrouve que rarement dans les talents actuels. On sent dans ce morceau toute l’importance du monde qui nous entoure, du besoin de sentir les choses de la vie. C’est un hymne à la vie comme rarement on peut en entendre.
C’est alors le faîte de mettre en parallèle ces deux titres qui nous feront comprendre l’importance du ressenti dans la musique. Nous avons eu le droit à deux excellents morceaux qui tous deux représentent respectivement le dégoût de la vie par une colère et un désespoir intense, et l’amour de celle-ci dans un hymne grandiose aux choses simples qui nous font ressentir le monde.
Le soûl est bien plus qu’un hybride du jazz et de la soûle et c’est ici qu’on s’en rend compte, quand on comprend que ce genre est celui du ressenti, il peut être sombre, violent, passionné, déchaîné, mais restera toujours intense et juste. Et ces deux grandes ladies nous le prouvent.
